Soirée débat "Un parmi les autres" le mardi 10
Soirée débat "Un parmi les autres" le mardi 10 avril 2012 au cinéma Le Festival :
Un_parmi_les_autres_10_04_2012
19h30 : ouverture par C. Dubost
20h00 : projection du film
21h30 : débat
Venez nombreux !
Soirée-Débat à l'UTOPIA
Soirée-débat - Mardi 22 novembre à 20h30 - Cinéma UTOPIA
Les aides rééducatives à l'école
Projection unique de UN PARMI LES AUTRES, film documentaire de Pierre de Nicola, 2011, suivie d'un débat avec:
- Martine Alcorta, enseignante au département de psychologie de l'éducation, Université Bordeaux 2,
- Michéle Elbaz, membre de l'association psychanalytiqued Aquitania et du Centre Interdisciplinaire d'Etude sur l'Enfant,
- Guy Hervé, rééducateur, membre de l'AREN 33,
- Fatima Keskas, membre du bureau national de la FNAREN et de l'AREN 82,
- Eric Massocato, rééducateur, formateur d'enseignants spécialisés à l'IUFM d'Aquitaine et membre de l'AREN 33.
NUIT BEGLAISE DES SOLIDARITES
N’étant pas les seuls à réagir, souhaitant réunir tous ceux qui souhaitent entrer en résistance, élever la voix, les deux organisations joignent leurs efforts en proposant une nuit béglaise des solidarités.
Notre ambition est de réunir tous ceux qui souhaitent construire de vraies solidarités pour mieux vivre demain.
- Entre usagers avec des services publics efficaces assis sur de réels principes d’égalité d’accès pour tous.
- Entre salariés pour le respect des droits et de nouvelles conquêtes sociales.
- Entre habitants pour améliorer le cadre de vie.
- Entre producteurs et consommateurs pour des échanges équitables respectueux de l’environnement
- Entre les peuples contre le racisme et pour la paix
- …
Si nos indignations sont nombreuses, elles peuvent nous réunir.
La nuit béglaise des solidarités vous propose :
· Temps 1 / pique-nique géant avec ce que chacun apporte
· Temps 2 / expressions diverses du plus grand nombre sur l'usage des services publics, les solidarités, les indignations, les luttes,...
· Temps 3 / concert avec la participation de groupes de musique
· Temps 4 / projection cinématographique
· Les ateliers peinture et sculpture seront les fils rouges de la soirée.
Pour assurer le succès de cette nuit, il est conseillé d’amener :
· des couvertures pour le pique nique dans l’herbe.
· des tentes pour ceux qui souhaiteront dormir.
· Toutes sortes de petits matériels pratiques et nécessaires pour les différents ateliers (pour petits et grands !): peintures (toutes couleurs) rouleaux et pinceaux, chiffons et tissus, marqueurs et feutres et stylos, ciseaux et cartons, casseroles, fil de fer et gros fil de pèche, ...
· Son plaisir de partager avec les autres et d’être plus solidaire que les riches.
Une classe en sursis à l'école Langevin : Article Sud Ouest du 11 juin
http://www.sudouest.fr/2011/06/11/une-classe-en-sursis-a-l-ecole-langevin-423650-2760.php
Parents d'élèves et enseignants refusent la fermeture définitive d'une section et réclament un moratoire jusqu'à la rentrée.
L'école Langevin atteinte de « Joliot Furie ». PHOTO R. F.
Jeudi matin, c'était l'indignation et l'incompréhension qui dominaient devant l'école élémentaire Langevin, après l'annonce d'une fermeture de classe à la rentrée de septembre : « La ''bonne nouvelle'' est tombée lundi soir par mail. Mardi nous nous sommes rendus en délégation ''parents-enseignants'' à l'académie, où la décision nous a été signifiée de vive voix. Devant l'urgence, nous avons décidé le blocage symbolique de l'école » déclare Catherine Bonder-Bertrand, déléguée des parents de l'association Les Enfants d'abord.
Dans la cour de l'établissement, parents, enseignants, élèves, soutenus par le comité de quartier de la Raze en la présence de Mme Dagorne, sa présidente, de M. Paris, conseiller général et d'une délégation de parents des écoles de Salengro et Joliot-Curie maternelle, font l'état des lieux : suppression des postes d'employés de vie scolaire, d'auxiliaires de vie, rased… Cette fermeture de classe à Bègles ressemble de plus en plus au jeu de la patate chaude qui se passe d'école en école. Bruno Béziade, directeur de l'école Langevin reconnaît « que même s'il est nécessaire de respecter le comptage des élèves pour l'attribution des postes, il faut raisonner sur des chiffres réels, d'autant plus que, pour rouvrir une classe à la rentrée, il faut trois enfants de plus que pour un maintien ou une ouverture. »
« Attendre le comptage réel »
La suppression annoncée de 42 postes en Gironde introduit une logique du chiffre qui fait l'objet de nombreuses tractations dans le département et chaque ville. La situation n'est pas nouvelle. L'an dernier Salengro a sauvé sa cinquième classe en recevant des élèves bordelais habitant à la frontière du quartier de la Raze, sur dérogations.
Langevin c'est 10 classes, 214 enfants, et des parents en colère qui demandent un moratoire sur la fermeture des classes pour l'ensemble de la ville. En attendant le comptage réel à la rentrée, pour prendre une décision pérenne et plus une politique « du coup par coup » qui ne fait que « déshabiller Paul pour habiller Pierre ». Le jeudi matin, c'est aussi l'accueil des parents qui viennent confirmer l'inscription de leur enfant : au cours de la matinée, 10 enfants inscrits… ce n'est qu'un début ? Hier, un communiqué de « l'équipe enseignante » de Langevin annonçait un préavis de grève illimité, avec le même objectif.
8 et 9 juin dates importantes
Agenda fin mai 2011
Article de presse : La réforme de la carte scolaire a rendu l'école plus injuste
La réforme de la carte scolaire a rendu l'école plus injuste
Par Respect Mag | Urbain, social et métissé | 27/04/2011 | 18H25
Présentée comme une mesure de justice sociale, la libéralisation de la carte scolaire renforce au contraire les inégalités. Et fait reculer une mixité déjà mise à mal. Inverser la tendance ? Possible, à condition de mettre en œuvre un vrai projet politique.
Vingt-cinq ans qu'elle revient sur le tapis. « Hypocrite » pour les uns, « indispensable » pour les autres, la carte scolaire divise.
Au cœur du débat ? Son efficacité. Créée en 1963 pour gérer l'affectation des élèves, ce dispositif s'est vu attribuer une seconde mission : garantir la mixité sociale à l'école. Loin d'être simple.
Depuis les années 80, la ségrégation s'accentue et la carte scolaire est allègrement contournée. Faut-il la modifier ? Fraîchement élu, Nicolas Sarkozy annonce sa suppression. Quatre ans plus tard, elle n'a pas disparu, mais aurait été « assouplie ».
En clair ? Les élèves sont toujours affectés à l'établissement de leur quartier, mais peuvent obtenir une dérogation, notamment s'ils sont boursiers. « Une manière de favoriser l'égalité des chances et la diversité sociale », affirme le ministère de l'Education nationale. Vraiment ?
« Les classes populaires ont du mal à demander des dérogations »
« L'assouplissement de la carte scolaire n'est pas un gage de mixité sociale », nuance Agnès van Zanten, sociologue, auteur de « Choisir son école » et co-auteur, avec Jean-Pierre Obin, de « La Carte scolaire » (éd. PUF). Sur le papier, la réforme devait permettre aux boursiers d'accéder aux bons établissements.
Raté. « On sait que les classes populaires ont plus de mal à demander des dérogations. Et rien n'a été fait pour les y inciter », constate-t-elle. Pire, la libéralisation de la carte ghettoïserait une partie des collèges les plus défavorisés.
Le ministère refusant de publier une étude sur les effets de la réforme, le Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale (Snpden) s'en est chargé. Résultat : 40% des établissements classés Réseaux ambition réussite sont moins fréquentés ; 10% d'entre eux ont vu déguerpir un quart des élèves, souvent les plus favorisés.
Une polarisation inquiétante. D'un côté des collèges désertés, où restent ceux qui n'ont pas pu partir ; de l'autre des établissements où s'entassent les meilleurs élèves, souvent issus de milieux aisés.
« Il s'agit d'attirer les meilleurs »
Insidieusement, la réforme de la carte scolaire met les établissements en concurrence. « Il ne s'agit pas d'offrir un meilleur service aux élèves, mais bien d'attirer les meilleurs », analyse Philippe Tournier, secrétaire général du Snpden.
Certains collèges peinent à remplir leur quotas d'inscription, quand d'autres sont submergés de demandes. Agnès Van Zanten souligne :
« Tout le monde veut les mêmes endroits, mais il n'y a pas de place pour tous ! Cela crée une insatisfaction grandissante. »
Faute d'obtenir l'établissement de leur choix, de plus en plus de familles se tournent vers le privé. En trois ans, les demandes ont grimpé de 9,5%, selon l'enquête du Snpden.
Une tendance qui révèle, en creux, l'incapacité de l'école républicaine à assurer l'égalité des chances. « On a construit un mythe du collège unique, où tous les établissements se vaudraient », ironise Georges Felouzis, sociologue et co-auteur de « L'Apartheid urbain » (éd. Seuil). « Mais tout le monde sait que c'est faux ! »
Pas un hasard donc, si le tri social s'opère essentiellement à partir du collège. « Dans l'esprit des parents, les choses sérieuses commencent là », constate Bernard Plaud, directeur de l'école primaire Chernoviz, dans le XVIe arrondissement de Paris :
« Ici se côtoient des dizaines de nationalités. Tous les milieux sociaux. Le fils du PDG comme celui de la vendeuse. Leurs différences leur passent au-dessus de la tête !
Malheureusement, c'est la seule expérience de mixité qu'ils connaîtront, regrette-t-il. Une fois au collège, tout le monde rentre dans sa case. »
Fidèle miroir de la société française, l'école en reproduit les clivages. Fracture sociale, mais aussi ethnique. En 2000, Georges Felouzis a mené l'enquête dans 333 collèges de l'académie de Bordeaux.
Les parents jugent sur « des critères ethniques plus que sociaux »
Conclusion ? La ségrégation ethnique y est encore plus forte que la ségrégation sociale. « Le problème, c'est la géographie de la ville, pas la carte scolaire », analyse Françoise Sturbaut, proviseur du collège Roger Martin du Gard, à Épinay-sur-Seine (93). « L'école subit de plein fouet la ségrégation urbaine ! »
Un phénomène quasi mécanique, accentué par les comportements individuels. Faute d'information, les familles jugent la qualité d'un établissement sur son image : sa localisation, son bâtiment, mais aussi ses élèves.
« Les stratégies de contournement sont basées sur des critères ethniques plus encore que sociaux », révèle Georges Felouzis. Perçus comme des « ghettos », certains établissements sont tout simplement fuis.
En bout de course ? Des collèges et lycées « qui cumulent les inégalités », poursuit-il :
« La ségrégation ethnique se nourrit d'une ségrégation économique très forte, à laquelle s'ajoute un taux d'échec scolaire important. »
Selon l'OCDE, les inégalités scolaires se sont même accrues depuis 2000, tout comme le nombre d'élèves en difficulté (c'est que qu'établit l'étude Pisa de 2009). « Moins la population est mixte, socialement et scolairement, moins le système éducatif est performant », prévient Philippe Tournier.
Son souhait ? « Une régulation de la part des pouvoirs publics. » Agnès Van Zanten décrit comment elle s'opère en Grande-Bretagne :
« Chacun est libre de choisir son école, mais les établissements doivent respecter des quotas : un tiers de bons élèves, un tiers d'élèves moyens, et un tiers d'élèves en difficulté. Une politique assez efficace. On peut aussi responsabiliser les chefs d'établissements, afin qu'ils se concertent et équilibrent leurs populations.
Il faut permettre la mixité à l'école. De nombreux travaux le montrent : les résultats scolaires sont meilleurs pour tous lorsqu'il y a une vraie diversité. »
Indispensable aussi d'apprendre à vivre ensemble. « D'autant plus à un âge où l'on construit son identité », souligne Françoise Sturbaut. Loin de fonctionner à coup sûr, la mixité nécessite néanmoins un vrai travail pédagogique. « Un projet politique et éducatif global, où la diversité est abordée comme une ressource », estime Agnès Van Zanten. « Malheureusement, ce n'est pas le cas aujourd'hui. »
L'une des leçons, peut-être, de la carte scolaire. L'éducation d'une jeunesse ne tient pas seulement à la nature d'un outil bureaucratique. Elle repose d'abord, et surtout, sur une véritable volonté politique.
Aurélia Blanc
En partenariat avec RespectMag.com
A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89
Message-pétition de "pas de bébé à la consigne"
Nousvous invitons à signer la pétition
« Plan d’urgence pour l’accueil de la petite enfance »
Depuisdeux ans, le collectif « pas de bébés àla consigne »* se mobilise avec les parents, lesprofessionnels, les citoyens et de nombreux élus, pourdévelopper les modes d’accueil de la petite enfance enassurant la qualité et la sécurité de l’accueildes jeunes enfants.
En 2010nous avons organisé un mouvement d’ampleur inéditedans le secteur de la petite enfance, qui s’est traduit parquatre journées nationales de grève et demanifestations des professionnels avec les parents dans toute laFrance.
Legouvernement est pourtant resté sourd à ce mouvement dela petite enfance en imposant en crèche des mesures d’accueilen surnombre et la baisse des quotas des professionnels les plusqualifiés, en mettant en place des jardins d’éveilpayants, en ouvrant le champ de l’accueil de la petite enfanceà la concurrence et aux intérêts privés.
Mais avecle mouvement de la petite enfance de 2010, confirmé par lesuccès de son acte II lors de la journée d’actiondu 11 mars 2011, la conscience est maintenant partagée par lasociété de la question fondamentale qu’est laqualité d’accueil des tout petits. C’est la fiertéet la responsabilité des professionnels et des parents del’avoir défendue et nous n’y renoncerons àaucun prix !
En effet,en 2011, alors que plus de deux mères sur trois travaillent,moins de la moitié des enfants entre 0 et 3 ans ont une placedans un mode d’accueil. Pour répondre aux besoins, ilmanque 500 000 places pour l’accueil des tout petits. Etarticuler vie familiale et vie professionnelle pour les parents, touten accueillant les bébés de façonpersonnalisante en crèche ou chez une assistante maternelle,constitue un enjeu majeur de société.
Dans lapériode de débats sur les choix de sociétéqui s’ouvre avec la séquence politique et sociale2011-2012, nous entendons faire valoir notre contribution pour desmodes d’accueil de qualité. C’est pourquoi lecollectif « Pas de bébés à laconsigne » a élaboré un « Pland’urgence pour l’accueil de la petiteenfance »** rendu public en mars 2011 et comportantdes propositions et revendications pour assurer cet accueil dequalité aux tout petits.
Nouslançons aujourd’hui une pétition pour soutenirtrès massivement ce Plan d’urgence auprèsdes pouvoirs publics et de l’ensemble des acteurs en positionde responsabilité dans le secteur de l’accueil de lapetite enfance.
Nousvous appelons à signer cette pétition, à lafaire signer et à la diffuser très largement dans vosentourages professionnels et citoyens.
(Signaturepossible en ligne :http://www.pasdebebesalaconsigne.com/petition/?petition=4
ou surpapier en téléchargeant la pétition :http://www.pasdebebesalaconsigne.com/DOC/PetitionPlan d-urgence -version definitive-.pdf).
Collectif« Pas de bébés à la consigne »
mai2011
*http://www.pasdebebesalaconsigne.com/
**http://www.pasdebebesalaconsigne.com/DOC/Plan%20durgence_Pasdebebesalaconsigne_mars2011.pdf