Presse SUD OUEST : rassemblement CDEN du 17 juin 2009

CARTE SCOLAIRE. 19 fermetures de classe et 14 ouvertures ont été arrêtées hier. En attendant la rentrée Les comptes de la maternelle Enfants, élus et parents du Nizan demandent à accueillir les plus petits au village. (photo thierry david) C'est la deuxième version de la carte scolaire. Les inscriptions enregistrées depuis février dans les écoles ont normalement permis d'affiner les prévisions de fermeture ou d'ouverture de classes envisagées alors. « Des mesures d'ajustement pourront être prises la semaine suivant la rentrée de septembre, en fonction des effectifs constatés », souligne André Mercier, l'Inspecteur d'académie. Pour éviter une rentrée tendue, certaines classes ont déjà été ouvertes alors que leur cas n'était pas prévu en février. C'est par exemple le cas au Pian ou à Saint-Denis-de-Pile. « Mais vu que c'est une gestion à flux tendu, il a aussi été nécessaire de fermer ailleurs », explique Laurence Laborde pour le syndicat Snuipp. D'où la mauvaise surprise pour la maternelle Frank à Langon, par exemple. Les syndicats ont, lors du comité technique paritaire de lundi - suivi hier par la commission départementale où siègent parents et élus - fait une déclaration commune pour re-réclamer un « plan de rattrapage », permettant à la Gironde de ne plus être dernière en matière de taux d'encadrement, et pour demander le maintien des employés de vie scolaire arrivant en fin de contrat. Pour les moins de 5 ans. .. Et puis, il y a le problème des maternelles et des enfants de moins de trois ans, « variable d'ajustement de la pénurie de postes ». En Gironde, seuls 7,5 % des plus petits vont à la maternelle, un taux nettement inférieur à la moyenne nationale. « Il y aurait pourtant de la demande. Mais, dans une classe maternelle à plus de 30 enfants, comme c'est le cas à Saint-Maixant, par exemple, les directeurs ne peuvent pas les prendre. Du coup, les parents hésitent », affirme Laurence Laborde. Parmi les déçus de la carte scolaire rassemblés hier matin devant la préfecture, il y avait les fifres et tambours du Nizan, avec élues en écharpe tricolore. Le village du Langonnais a pourtant obtenu une seconde classe en février après des années de classe unique. « Mais, surprise, nous avons reçu fin avril un courrier de l'Inspection d'académique précisant que cette classe ne pourrait pas accueillir les moins de 5 ans. Le tout alors que le village est en pleine extension », peste Jeanine Danieau, troisième adjointe. « Notre problème, c'est justement de garder les enfants de maternelle : s'ils commencent à aller ailleurs, ils ne reviennent pas... », ajoute, dépitée, Catherine Noguès-Léglise...