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COLLECTIF BEGLAIS
18 juin 2009

BEGLES 17 juin 2009 - conférence de presse - article Sud Ouest

Jeudi 18 Juin 2009

BÈGLES. Les mairies de gauche de la CUB font front commun pour dénoncer le désengagement de l'état

écoles : la gauche monte au créneau

17_juin_photo_sud_ouest
Les maires et adjoints de 17 communes de l'agglomération se sont rassemblés hier à Bègles, fief de Noël Mamère. (photo T. David)
Rien de tel que la défense de l'école publique, laïque et républicaine pour affirmer les « valeurs de la gauche ». C'est ce qu'ont fait hier en fin d'après-midi, à la mairie de Bègles, les maires et adjoints de 17 communes de gauche de la Communauté urbaine de Bordeaux, autour de Noël Mamère (Bègles), Vincent Feltesse (Blanquefort) et Jean-Jacques Benoît (Pessac).

Michel Héritier (Ambarès), Maurice Pierre (Ambès), Christine Bost (Eysines), Pierre Soubabère (Saint-Louis-de-Montferrand), les autres maires présents, et les adjoints d'Artigues, Bassens, Cenon, Floirac, Le Haillan et Le Taillan, Lormont, Mérignac et Saint-Médard-en-Jalles (manquaient Parempuyre et Carbon-Blanc), ont décliné leurs raisons de se mobiliser. En tant que maires confrontés au « désengagement de l'État », et comme élus de gauche, au nom souvent des « quartiers populaires fragiles ».

Tout y est passé, le détail et les grands principes : suppressions de postes en Rased (Réseau d'aide spécialisé), fermetures de classes, défense des Emplois vie scolaire, hostilité au service minimum lors des grèves, dénonciation des « jardins d'éveil » concurrents des maternelles, sans oublier la « base élève » qualifiée de fichier « liberticide », ou la défense des infirmiers et psychologues.

Des cahiers de doléances

Noël Mamère, puissance invitante après que la mobilisation béglaise d'enseignants et parents lui a suggéré l'initiative, a étendu le propos à l'université : « Beaucoup de gâchis et de frustration ». Vincent Feltesse a annoncé « deux initiatives » : l'ouverture de « cahier de doléances », débouchant en septembre sur un « Livre noir de l'école ». Puis la tenue d'assises de l'école publique en Gironde, qui pourraient rejoindre un débat national : « On est contre la casse, mais il faut de la réforme. » Le maire de Blanquefort a concédé : « On peut nous faire le reproche d'arriver trop tard. » Rendez-vous à la rentrée des classes pour relever les copies.

Auteur : Gilles Guitton

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