27 mai 2009 - Convocation de Bruno Béziade suite à la parution de l'Hebdromadaire
Nous étions une quinzaine à 8h30, de Bègles et d'ailleurs, pour nous, pour Bruno, et nous représentions aussi tous les collègues qui ne pouvaient être là.
Il y avait également des parents d'élèves, et des étudiants, car nous en sommes désormais à une "convergence des luttes" : de la maternelle à l'université, et nous sommes solidaires les uns des autres.
Quant au résultat de cette convocation, lire l'article de Sud Ouest :
Jeudi 28 Mai 2009
ÉDUCATION. Plusieurs directeurs d'école se voient reprocher la publication d'écrits protestataires
Polémique sur des journaux scolaires
« Avec l'écho que prennent les journaux scolaires sur Internet, l'administration s'inquiète et veut les remettre au pas. » Ce commentaire d'une militante d'association béglaise de parents d'élèves explique sans doute assez bien la polémique en train de naître, en marge des protestations contre les suppressions de postes dans les écoles.
Plusieurs directeurs et directrices d'écoles de Gironde ont en effet été convoqués ces jours-ci à l'Inspection académique, pour s'y faire chapitrer à propos de textes jugés inconvenants dans leur publication scolaire.
Hier, c'était le tour par exemple de Bruno Béziade, directeur de l'école Langevin à Bègles. Dans le dernier numéro de « l'Hebdromadaire », journal de l'établissement, il expliquait sur fond noir que la suppression de « l'employé de vie scolaire », attaché à son école et chargé de l'informatique, risquait d'entraîner la disparition de la publication. Et il rappelait les menaces sur six postes dans sa commune, dont il est par ailleurs conseiller municipal. « Je n'ai fait qu'exposer un état de fait. Mais l'Inspection me dit que je n'aurais pas dû évoquer les postes des autres écoles et du Rased », explique-t-il. Soulignant que « L'Hebdromadaire » est « cité en exemple pédagogique par l'académie », et que sa salle d'informatique « sert à la formation des collègues ».
Pas de sanction
Ces convocations ne sont cependant accompagnées d'aucune sanction. Mais tout en convenant qu'il « n'y a pas mort d'homme », le syndicat SGEN-CFDT Aquitaine a jugé que cette gestion administrative inédite méritait quand même un communiqué : « L'objectif qui transparaît est de réduire au silence les acteurs concernés et en aucun cas de répondre aux inquiétudes exprimées par les acteurs de terrain [...]. Ce raidissement n'a d'autre but que de masquer le manque de moyens mis à disposition des équipes éducatives », écrit le syndicat.
Auteur : G. G.